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Quatre-vingt-six
Vous calmez l'épouse du boucher et lui demandez de vous raconter ce qu'il s'est passé.
Elle vous dit alors que sa fille est un véritable ange. Âgée de dix-sept ans, Julia ne serait pas du genre à fuguer et encore moins à roucouler avec un galant.
Il y a deux jours, un matin comme chaque matin, sa chambre avait été retrouvée vide, le lit défait et la fenêtre grande ouverte. Pour elle c'est sûr, sa fille a été enlevée.
Vous demandez à être conduit dans la chambre.
Vous vous faites conduite alors dans cette chambre où Julia aurait été vue pour la dernière fois.
La fenêtre a été refermée et le lit refait. La chambre est propre et bien rangée. Elle contient pour tout mobilier, un lit, un bureau avec deux tiroirs, une chaise et une garde-robe.
Que faites-vous?
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Quatre-vingt-trois
Vous entrez dans la boucherie.
La boutique est propre et bien entretenue.
Le doux parfum des viandes fumées et variées vous caresse les narines.
Un homme bedonnant au visage cramoisi sert actuellement une cliente.
Celle-ci le paie.
- Au suivant, dit le boucher puis, vous voyant, il se reprend:
- Oh excusez moi père, je vous avais pris pour un client... Que puis-je faire pour vous?
Surpris par sa réaction, vous lui demandez pourquoi vous ne pourriez pas être un client.
- Hé bien, vous les moines... vous savez ...Il paraît gêné. Vous ne mangez pas de ...
- Oui.. vous ne mangez pas de viande aussi, je me demande bien ce qui vous amène ici. Continue t-il.
Que lui dites-vous?
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Quatre-vingt-quatre
Le boucher est éberlué par votre discours et semble surpris d'apprendre qu'un moine puisse manger de la viande.
Quoi qu'il en soit, il revient sur la disparition de sa fille.
- Oh cette histoire, il soupire et reprend, c'est mon épouse vous savez...
Cela fait deux jours que Julia n'est pas rentrée et elle croit tout de suite à une disparition étrange.
Il continue.
- Mais pour moi, cela n'a rien à voir avec une de ces disparitions mystérieuses qui ont eu lieu ces derniers temps.
- Vous savez les jeunes filles de nos jours, dès qu'elles s'attichent d'un jouvenceau, elles se permettent de disparaître pour réapparaître quelques jours après ... en pleurs.
- Ce n'est qu'un banale histoire d'amour ... qui finit mal ... en général. Le boucher part dans un grand rire.
L'homme finit par vous dire qu'il ne faut donc pas s'en faire pour sa fille.
Que faites-vous?
- Vous lui demandez si, malgré tout, vous pouvez parler à son épouse.
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Quatre-vingt-deux
Vous prenez congé du capitaine et vous marchez maintenant sur la rue principale qui mène à la place centrale de la ville.
Le matin est déjà bien avancé et les rues se peuplent de monde progressivement.
Votre robe de moine vous confère un prestige certains auprès des habitants.
Pas un passant qui ne s'écarte à votre passage.
Vous croisez bon nombre d'autres moines portant une bure similaire à la vôtre et vous rendez leur salut à chacun d'eux.
Bientôt vous arrivez sur la place que vous a décrite le chef de la garde.
C'est un véritable capharnaüm ici. Des étals sont installés un peu partout sur la place.
Mais vous trouvez assez vite la bâtisse du boucher.
Midi approche et vous réalisez que vous n'avez rien mangé depuis votre réveil ce matin.
Que faites-vous?
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Quatre-vingt-un
Vous demandez donc au capitaine de vous indiquer le chemin pour trouver la maison du boucher et vous le questionnez sur les moines.
Ce dernier vous explique que le boucher a pignon sur la place centrale de la ville.
On trouve cette place en suivant la route principale qui va de l'entrée des remparts à l'entrée du château lui-même.
En ce qui concerne les moines, il précise:
- Oh les moines se mêlent de tout dans cette ville. On ne peut pas faire cent pas sans en croiser un. Voilà même qu'ils se chargent de mes enquêtes maintenant...
Vous comprenez sans difficulté que les moines font de l'ombre au capitaine.
- Enfin, c'est pour le bien de la communauté qu'ils disent toujours ...
Que faites-vous?
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